L'immortel (livre)
J'annonce tout de suite la couleur: je n'ai pas vu le film, c'est le livre que j'ai lu et dont j'ai envie de vous parler.
Je ne referai pas le pitch, avec le film et la couverture du livre, vous avez tous plus ou moins une idée de ce dont il s'agit mais je tenais à dire le plaisir que j'avais eu à lire ce policier, je ne devrais même pas dire lire mais déguster. En effet, pour une amatrice de polar comme moi, je l'ai savouré comme une boite de calisson d'Aix ou comme un superbe macaron de la mort qui tue de chez L*dur*e. Souvent j'aime la littérature policière parce que les histoires m'entrainent, m'emportent et me font fonctionner les méninges. Ici, comme chez Fred Vargas ou Ian Rankin, j'ai eu en plus le plaisir des mots, de la belle écriture. J'ai été happée, transportée sur la Cannebière et le vieux port, dans un univers noir de vengeance et de mafia. J'ai cru reconnaitre un sénateur, je me suis posée la question du huitième homme pendant la moitié au moins du livre et je me suis complètement laissé prendre au personnage de l'immortel lui-même. Chose rare, le livre m'a donné envie de voir le film parce que j'imagine tout à fait Jean Reno dans le personnage...
Alors je ne vais pas bouder mon plaisir un bon polar exceptionnellement bien écrit, que demander de plus.